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Vidéo de la conférence « Consolation »

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 » Consolation » de Anne-Dauphine Julliand

 

L’autrice de Deux petits pas sur le sable mouillé livre un récit lumineux qui aide à vivre avec la douleur.
Le récit tisse avec grâce des scènes vécues et des réflexions qui touchent toujours juste. Anne-Dauphine Julliand évoque ses deux filles, Thaïs et Azylis, mais aussi Loïc, son mari, Gaspard, son fils aîné, et enfin Arthur, le petit dernier. Elle rend hommage à tous les consolants : une sœur qui vous rend dans les bras, une infirmière qui s’assoit sur le bord du lit et prend juste le temps » d’être là « . Elle a le don de ces scènes courtes qu’elle rend inoubliables. Anne-Dauphine Julliand refuse l’idée selon laquelle la douleur doit s’effacer une fois  » le travail du deuil  » accompli. Pour elle, les pages ne se tournent pas, elles s’ajoutent. La vie se complique, et tout s’entremêle. Elle ne juge pas, donne des clés, apprend à être avec la douleur, la sienne et celle des autres.  » Ne me secouez pas, je suis plein de larmes « , écrivait Henri Calet.  » Si on ne me touche pas, je meurs « , lui répond Anne-Dauphine Julliand. Plus jamais les lecteurs de ce livre hésiteront à serrer dans leurs bras celui ou celle qui souffre. C’est une déclaration pour le droit de pleurer.

Vivre avec nos morts

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«  Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis…  »
Etre rabbin, c’est vivre avec la mort  : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent  :   «  Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. Je me tiens aux côtés d’hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits.  »
A travers onze chapitres, Delphine Horvilleur superpose trois dimensions, comme trois fils étroitement tressés  : le récit, la réflexion et la confession. Le récit d’  une vie interrompue (célèbre ou anonyme),   la manière de donner sens à cette mort à travers telle ou telle exégèse des textes sacrés, et l’évocation d’une blessure intime ou la remémoration d’un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli.
Nous vivons tous avec des fantômes  : «  Ceux de nos histoires personnelles, familiales ou collectives, ceux des nations qui nous ont vu naître, des cultures qui nous abritent, des histoires qu’on nous a racontées ou tues, et parfois des langues que nous parlons.  » Les récits sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts. «  Le rôle d’un conteur est de se tenir à la porte pour s’assurer qu’elle reste ouverte  » et de permettre à chacun de faire la paix avec ses fantômes…

 

Delphine Horvilleur, née le 8 novembre 1974 à Nancy, est une femme rabbin française appartenant à l’organisation juive libérale Judaïsme en mouvement issue du Mouvement juif libéral de France et de l’Union libérale israélite de France1,2, écrivain et philosophe3.

Elle est membre du Conseil des rabbins libéraux francophones ainsi que directrice de la rédaction de la Revue de pensée(s) juive(s) Tenou’a.

Le magazine MORTEM

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A retrouver en kiosque, le magazine MORTEM, dédié au sujet de la mort, avec un regard poétique, positif, et bienveillant.

Conçu comme un objet de réflexion, ce magazine questionne la manière dont chacun de nous l’envisage : comment accepter l’idée de sa propre finitude, comment vivre son deuil, croire (ou non) en un « après » ou encore repenser ses funérailles.

Trouvez ci-dessous l’article de « psychologies « sur ce magazine :

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La mort, osons en parler

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Courageux de la part de ce magazine féminin de s’emparer de ce sujet qui en rebute beaucoup.
Et pourtant sortir la mort de son tabou apparaît vraiment Indispensable dans notre société qui continue à nier la mort.
C’est une des missions de notre association.

Grand entretien Covid 19 France Info : Comment faire son deuil en temps de pandémie?

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Depuis plus d’un an, plus de 100 000 personnes sont mortes du Covid-19 en France. Les familles endeuillées n’ont pas pu parfois rendre l’hommage qu’elles auraient souhaité à leur proche, à cause notamment des mesures sanitaires prises pour lutter contre l’épidémie.

Pour comprendre les conséquences de cette pandémie sur le processus de deuil que vit l’entourage des victimes, franceinfo a interrogé Marie-Frédérique Bacqué, professeure de psychopathologie clinique à l’université de Strasbourg, et autrice de nombreux ouvrages sur le deuil.

La psychologue analyse la souffrance particulière des personnes tentant de faire leur deuil, alors que la crise se poursuit. Elle donne aussi des conseils qui peuvent aider à traverser cette épreuve.

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