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Ouvrages sur le Deuil

Ajputer de la vie aux jours

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Paru en octobre 2024

Auteur : Anne-Dauphine Julliand

« J’ai déjà tout raconté, tout écrit. J’aurais dû m’arrêter là, garder pour moi ce qu’il nous restait à vivre. Mais Gaspard est mort. La veille de ses vingt ans.
Il n’y a rien à écrire. Et pourtant, j’écris. Parce que je suis en vie. Pour ceux qui sont en vie. J’écris, au nom de tous les miens. Ceux Là-Haut et ceux ici-bas. J’écris le lien. J’écris ce qui nous maintient. J’écris la vie. »

Avec simplicité et justesse, Anne-Dauphine Julliand raconte les gestes, les paroles et les liens qui sont autant de lumières dans la nuit.

 

Nous irons voir l’Everest

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Paru en octobre 2023

La perte d’un proche, prévisible ou brutale, est un séisme dont les répercussions physiques et psychologiques se font rapidement sentir. Julien Charles connaît bien ce long parcours. Lorsqu’il a vingt-neuf ans, sa mère décède brutalement. Il entre alors dans une longue errance dont il commence tout juste à émerger lorsqu’Olivier, son meilleur ami, perd la vie à trente-cinq ans d’un ulcère. À dix années d’intervalle, il perd à nouveau l’être qui lui est le plus cher.

Cette fois-ci, Julien prend son deuil à bras le corps. Il ne fuit pas. Il ne tente pas d’anesthésier sa douleur. Pour s’aider, il se lance dans l’écriture d’un journal dont il découvre petit à petit le pouvoir réparateur. L’expression de ses émotions, les temps de solitude qu’il s’accorde, les longues marches et les nouvelles personnes qu’il croise sur son chemin lui permettent peu à peu de se reconnecter à la vie, d’aller de l’avant et de se rétablir.

Ce livre est une ode à l’amitié, ce lien sans ambivalence qui nous réserve peut-être les plus grands bonheurs de notre existence. Il est traversé par des questions fondamentales : qu’est-ce qu’un ami véritable ? Comment vivre sans la personne disparue ? La douleur s’arrête-t-elle un jour ? Comment se remettre en mouvement quand on a l’impression d’avoir tout perdu ? Les autres peuvent-ils comprendre ? Que peut-on dire, que doit-on taire ? Ce journal s’adresse aux personnes endeuillées et à leur entourage, à celles et ceux qui ne savent plus comment avancer, qui sont à la recherche de compréhension et de réconfort face à une douleur indicible. Julien montre la voie qui lui a permis de retrouver le goût de la vie, à sa façon.

20 méditations pour traverser le deuil

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Paru en octobre 2023

20 méditations thématiques pour vivre l’épreuve du deuil. Chacune d’elles est précédée d’une citation appropriée et suivie de conseils pratiques. Avec une sélection de textes spirituels, philosophiques ou littéraires.

Cet ouvrage grave et délicat s’adresse aux endeuillés et à leurs proches.

Julie de Fontanges nous emmène pérégriner avec ces « vivants que nous portons dans nos cœurs ». Chaque court texte méditatif est l’occasion de franchir une étape du chemin : annonce, anniversaire de décès, quotidien hanté par le manque ….

Un chemin douloureux mais un chemin d’espérance.

Son odeur après la pluie

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Sorti en mars 2023

Un livre qui parle d’une histoire d’amour, de vie et de mort avec un animal .

Dans Son odeur après la pluie, l’écrivain Cédric Sapin-Defour rend hommage à son chien Ubac, aujourd’hui décédé.

Pour lui, un animal “réapprend” à l’homme “à percevoir le monde avec une palette beaucoup plus large

Le temps de te dire adieu

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Parution en avril 2023

Avec Le temps de te dire adieu (Grasset), Gaëlle Pietri adresse une lettre posthume à son ex-compagnon Gaspard Ulliel. Tout en délicatesse, elle y raconte le deuil et l’amour à travers des fragments de vie.

Elle a partagé pendant 7 ans la vie de l’acteur Gaspard Ulliel, avec qui elle a eu un fils. À la suite de l’accident qui lui a coûté la vie, elle prend la plume pour la première fois et publie Le temps de te dire adieu.

 

C’est une nouvelle qui a agité la France entière en janvier 2022 : à 37 ans, l’acteur Gaspard Ulliel meurt à la suite d’un accident de ski. Il laisse derrière lui un fils, Orso, qui vient de fêter ses 6 ans et à qui sa mère, Gaëlle Pietri, doit annoncer la terrible nouvelle. Gaspard et elle ne sont plus un couple, alors elle s’interroge : quelle place a-t-elle dans ce deuil ? Plus d’un an après le drame, elle adresse une lettre testament à celui qu’elle a aimé, entre confidence et pudeur. En racontant les événements vécus ensemble et la douleur laissée par la disparition, Gaëlle Pietri dresse le portrait d’un homme unique.

Cette lettre est aussi une réflexion, autant intime qu’universelle, sur le deuil. L’indicible chagrin peut-il être surmonté ? En prenant la plume, Gaëlle Pietri, pourtant persuadée d’être inconsolable et de toujours rester inconsolée, doit reconnaître la dimension apotropaïque, « qui conjure le mauvais sort », de son récit. L’écriture et sa puissance rédemptrice lui permettent en effet de reprendre un dialogue interrompu entre elle et Gaspard, et de lui adresser un dernier adieu.

En filigrane, transpire l’amour porté à Orso, leur fils commun. Autant adressée à Gaspard Ulliel qu’à ce dernier, la lettre se fait le relais de l’héritage d’un père laissé à son fils. Fruit de leur amour, le jeune garçon marche dans les pas d’un homme qui, malgré sa disparition, ne finit pas de vivre en chacun de ceux qui l’ont aimé.

« Je ne veux pas m »enfermer dans l’amertume et c’est la raison pour laquelle je t’écris aujourd’hui. Pour notre fils, je voudrais laisser un souvenir de toi immaculé. Je me retrouve seule avec ce petit garçon qui te ressemble tant, qui me pose des questions auxquelles je devrai répondre, à qui je dois de détourer ton souvenir, le mettre sous cloche, qu’il puisse y plonger quand il le voudra. Je ne cherche pas à gaspiller les douleurs ni à les décupler. Dans ce paysage sinistre du deuil, ne pas en rajouter. J’aimerais parfois te faire rire. Serais-je capable de faire rire un mort ? De sublimer la perte dans cette lettre ? Ou ne pourrais-je que la montrer dans toute sa cruauté ? Peut-être est-ce une entreprise cathartique : décrire précisément ma peine pour cesser d’être gouvernée par elle. Il y a aussi ces moments où je suis en colère contre toi et je voudrais crier. Tu m’as quittée deux fois. Tu es mort deux fois. Une partie de moi avec.  »

« En t’écrivant je ne fais rien d’autre qu’un tombeau, un tombeau pour toi, Gaspard. Encore une chose que j’ai apprise récemment : le tombeau n’est pas que le monument funéraire élevé sur une tombe pour commémorer le souvenir d’un mort, c’est aussi une oeuvre poétique ou une oeuvre instrumentale composée à la mémoire d’un artiste. Le Larousse cite Le Tombeau de Charles Baudelaire par Mallarmé ou Le Tombeau de Couperin par Ravel. Tu vois comme on se cultive quand on est malheureux ? Mais le tombeau est aussi la raison de la fin Le tombeau de notre amour. »