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Articles par :

Chantal Dequen

Une journée particulière

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Anne-Dauphine Julliand nous raconte comment se déroule, pour elle, en tant que maman endeuillée, le jour de l’ anniversaire de sa  fille, qui aurait eu 8 ans … une journée tellement particulière pour des parents dont l’enfant est décédé : que faire , comment traverser au mieux ses émotions ?

Anne-Dauphine Julliand aime à penser qu’il est possible de gravir des montagnes en talons hauts. Elle a le talent de croquer les émotions de tous les jours. Elle nous raconte sa vie de famille pas tout à fait comme les autres : l’homme de sa vie, Loïc, ses fils Gaspard et Arthur, mais aussi Azylis, son autre princesse, malade elle aussi. C’est une leçon de bonheur et une merveilleuse histoire d’amour, qui se lit d’un souffle, le cœur au bord des larmes. Anne-Dauphine Julliand est journaliste et vit à Paris.

 

Après le suicide d’un proche

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Une personne que vous aimiez s’est donnée la mort et depuis c’est le chaos. Face au vide, à la détresse, à l’impuissance, où trouver la force de continuer à avancer – et d’abord de survivre au suicide de son compagnon, de son parent, de son enfant ? Face à ce cataclysme, les mots manquent, d’autant que dans une société où la mort est un tabou, le deuil lié au suicide l’est encore davantage. Christophe Fauré aborde tous les aspects de cette souffrance pas comme les autres : le gouffre de la culpabilité, la colère, le vécu dépressif et le désespoir, la tentation d’en finir à son tour, les difficultés dans la relation avec autrui, l’extrême solitude, le désarroi des proches… À partir de très nombreux témoignages, qui sont autant de reflets de la diversité des situations, il s’adresse à celui qui reste lorsque l’autre est parti et à son entourage, si démuni pour l’aider. Ces paroles sur l’indicible sont là pour aider le lecteur non pas à oublier, mais à nommer sa souffrance afin que la cicatrisation s’opère, lentement, en sachant que cette blessure ne guérira jamais tout à fait.

 

Mon histoire, c’est votre histoire

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Stéphanie Bataille, comédienne, metteur en scène et
directrice du Théâtre Antoine raconte son histoire dans un
livre « Mon histoire, c’est votre histoire »
Stéphanie a perdu son père, mort de la Covid-19, virus attrapé
à l’hôpital alors qu’il devait subir une opération du cœur.
Malgré de nombreuses demandes, des appels répétés aux
médecins, elle n’a pas pu le visiter, ni le soutenir. Il est mort
dans la plus grande des solitudes. « J’aimerais qu’on remette
l’humain au centre du monde, de la société. En unité Covid,
nous n’avons pas le droit à des visites. Nous avons aussi été
privé de sa mise en bière »
Depuis, elle se bat pour que les règles changent. Avec Laurent
Frémont, elle a créé le collectif Tenir ta main pour obtenir le
droit de visite systématique des familles à leurs proches et
soutenir des milliers de familles confrontées au même sort
qu’elle.

Les morts ne nous aiment plus

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Paru le 5 mai 2021 aux Editions Grasset.
Ecrivain et psychanalyste, Paul est devenu un spécialiste du deuil,
dont il fait le sujet de ses conférences. Sa vie bascule lorsque sa
femme Irène se tue en voiture. Paul sombre alors dans un veuvage
pathologique dont rien ne semble pouvoir le guérir, jusqu’au jour
où il rencontre un énigmatique et inquiétant personnage qui
prétend avoir trouvé le moyen de donner aux inconsolés la
possibilité de dialoguer avec leurs chers disparus.
Paul, séduit par cette promesse, se lance dans une folle aventure qui
lui permet de retrouver sa femme, mais très vite l’incroyable
expérience va cruellement imposer ses limites….
Revisitant le mythe d’Orphée, ce roman à suspense interroge notre
désir de maintenir le contact avec nos morts et pousse jusqu’à sa
logique ultime ce que les recherches de pointe permettent
d’imaginer dans un horizon proche.

Et le ciel devient familier

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Auteurs : Béatrice et François Morinière – Poche Mars 2019

Le témoignage bouleversant de la famille Morinière après la mort soudaine de l’aînée des enfants, Sophie 21 ans, dans un dramatique accident de la route en Guyane, alors qu’elle se rendait aux JMJ de Rio durant l’été 2013.
17 juillet 2013. Le deuil foudroie la famille Morinière. Sur une route de Guyane, Sophie, l’aînée des quatre enfants, meurt à 21 ans dans un accident de car alors qu’elle se rendait aux JMJ de Rio, à la rencontre du pape François. Pour ses parents, François et Béatrice, ses deux frères et sa soeur, commence alors un long chemin de reconstruction personnel et familial, pour arriver à vivre avec l’inacceptable. Ils racontent leur parcours émotionnel, spirituel et social depuis l’accident, sans cacher les écueils ni verser dans le voyeurisme. Si la foi de ces catholiques a été ébranlée par cette tragédie, elle les a aussi sauvés du pire quand tout n’était que désespérance. Depuis le décès de Sophie, ils découvrent des aspects plus cachés et intimes de leur fille. Son existence ordinaire, semblable à celle des jeunes de notre époque, était animée d’une vie spirituelle intense. Les témoignages sur sa joie de vie, sa générosité, son attention aux autres abondent et disent à quel point Sophie continue de rayonner. Un témoignage fort, tout en pudeur et sensibilité, sur le deuil soudain d’un enfant entrant dans l’âge adulte, et la force de la foi pour se relever et continuer à vivre.